L’optimisation des images pour le SEO : formats, compression et balises ALT
Souvent ignorée, la phase d’optimisation des images est indispensable pour lever l’un des premiers freins techniques à la performance. Dans cet article, nous vous expliquons comment optimiser vos images et répondre aux exigences des Core Web Vitals — les indicateurs de performance promus par Google.
👉 Voir aussi notre page dédiée à l’optimisation Core Web Vitals.
1. Pourquoi optimiser les images est important pour le SEO
Les moteurs de recherche, et notamment Google, tiennent compte de la vitesse de chargement des pages pour évaluer leur qualité. Des images trop lourdes peuvent faire grimper le temps de chargement, dégrader les scores de performance et pénaliser votre positionnement. En effet cela engendre :
- un impact direct sur le Largest Contentful Paint (LCP)
- Un mauvais affichage sur mobile, surtout en 4G
- Une dégradation de l’expérience utilisateur
- Un ralentissement du crawl des pages par Googlebot
➡️ Optimiser les images est donc une étape essentielle de toute stratégie de performance web et d’optimisation des Core Web Vitals.
2. Choisir le bon format d’image
Le format d’image utilisé doit dépendre de l’usage :
- JPEG : idéal pour les photos et les visuels riches en couleurs. Le taux de compression .jpg est variable, on peut notamment le paramétrer lors de l’exportation pour le web dans photoshop. Plus on compresse et plus l’image est légère mais dégradée. Lors de la compression il faut tenir compte de ces deux éléments, pour proposer le meilleur compromis.
- PNG : pour les images avec transparence ou éléments graphiques nets
- SVG : recommandé pour les logos, pictogrammes, icônes vectorielles. Cela nécessite de posséder les images en format vectoriel (ai, eps). Le svg offre le meilleur rendu poids / qualité, et il permet d’étirer l’image sans perte de qualité.
- WebP : format moderne, très léger, pris en charge par la majorité des navigateurs. C’est le format en tendance actuellement sur le web, qui est en train de détrôner le jpg.
- AVIF : encore plus performant que WebP, mais supporté par un nombre plus restreint de navigateurs
3. Compresser les images sans perte de qualité
Il est possible de réduire drastiquement le poids d’une image sans altérer sa qualité visuelle. Cela passe par une compression efficace, avec ou sans perte :
– Compression avec perte : réduit la taille mais altère légèrement la qualité (souvent imperceptible)
– Compression sans perte : réduit le poids sans perte visible
Outils recommandés :
- TinyPNG / TinyJPG
- Squoosh (par Google)
- Plugins WordPress : chez Nash nous avons l’habitude d’utiliser Imagify et WP Smush.
Pour gagner du temps, la compression peut être automatisée lors de l’upload, ou avant.
4. Redimensionner intelligemment ses images
Charger une image en 2000px de large pour un affichage en 300px est une erreur fréquente. Il est primordial d’adapter la taille de l’image à son affichage réel sur la page. Pour cela il faut utiliser l’attribut srcset pour afficher différentes versions selon les écrans. Il est également recommandé de définir systématiquement les attributs width et height pour améliorer le score CLS (Cumulative Layout Shift).
5. Optimiser les balises ALT pour le référencement
Les balises ALT
jouent un double rôle : elles permettent l’accessibilité aux personnes malvoyantes et aident Google à comprendre le contenu visuel.
Bonnes pratiques :
- Décrire précisément ce que l’image représente
- Éviter les descriptions vagues ou les répétitions de mots-clés
- Ne pas utiliser cette balise pour « bourrer » du SEO
💡 À noter : la balise ALT
est différente de la balise TITLE
, qui apparaît au survol.
6. Techniques avancées pour booster la performance web
Pour aller plus loin dans l’optimisation :
- Activez le Lazy Loading avec
loading="lazy"
sur vos balises - Servez vos images depuis un CDN (Content Delivery Network) comme Cloudflare ou ImageKit
- Utilisez des solutions comme Cloudinary ou ImageEngine pour automatiser la transformation et la compression en temps réel
- Vérifiez régulièrement vos performances avec Google PageSpeed Insights ou Lighthouse
Conclusion
L’optimisation des images est une action simple mais puissante pour améliorer :
- Le référencement naturel de votre site
- Le confort de navigation sur desktop et mobile
- Les Core Web Vitals définis par Google
👉 Pour aller plus loin, consultez notre page dédiée à l’optimisation des Core Web Vitals.
L’optimisation des images pour le SEO : formats, compression et balises ALT
Souvent ignorée, la phase d’optimisation des images est indispensable pour lever l’un des premiers freins techniques à la performance. Dans cet article, nous vous expliquons comment optimiser vos images et répondre aux exigences des Core Web Vitals — les indicateurs de performance promus par Google.
👉 Voir aussi notre page dédiée à l’optimisation Core Web Vitals.
1. Pourquoi optimiser les images est important pour le SEO
Les moteurs de recherche, et notamment Google, tiennent compte de la vitesse de chargement des pages pour évaluer leur qualité. Des images trop lourdes peuvent faire grimper le temps de chargement, dégrader les scores de performance et pénaliser votre positionnement. En effet cela engendre :
- un impact direct sur le Largest Contentful Paint (LCP)
- Un mauvais affichage sur mobile, surtout en 4G
- Une dégradation de l’expérience utilisateur
- Un ralentissement du crawl des pages par Googlebot
➡️ Optimiser les images est donc une étape essentielle de toute stratégie de performance web et d’optimisation des Core Web Vitals.
2. Choisir le bon format d’image
Le format d’image utilisé doit dépendre de l’usage :
- JPEG : idéal pour les photos et les visuels riches en couleurs. Le taux de compression .jpg est variable, on peut notamment le paramétrer lors de l’exportation pour le web dans photoshop. Plus on compresse et plus l’image est légère mais dégradée. Lors de la compression il faut tenir compte de ces deux éléments, pour proposer le meilleur compromis.
- PNG : pour les images avec transparence ou éléments graphiques nets
- SVG : recommandé pour les logos, pictogrammes, icônes vectorielles. Cela nécessite de posséder les images en format vectoriel (ai, eps). Le svg offre le meilleur rendu poids / qualité, et il permet d’étirer l’image sans perte de qualité.
- WebP : format moderne, très léger, pris en charge par la majorité des navigateurs. C’est le format en tendance actuellement sur le web, qui est en train de détrôner le jpg.
- AVIF : encore plus performant que WebP, mais supporté par un nombre plus restreint de navigateurs
3. Compresser les images sans perte de qualité
Il est possible de réduire drastiquement le poids d’une image sans altérer sa qualité visuelle. Cela passe par une compression efficace, avec ou sans perte :
– Compression avec perte : réduit la taille mais altère légèrement la qualité (souvent imperceptible)
– Compression sans perte : réduit le poids sans perte visible
Outils recommandés :
- TinyPNG / TinyJPG
- Squoosh (par Google)
- Plugins WordPress : chez Nash nous avons l’habitude d’utiliser Imagify et WP Smush.
Pour gagner du temps, la compression peut être automatisée lors de l’upload, ou avant.
4. Redimensionner intelligemment ses images
Charger une image en 2000px de large pour un affichage en 300px est une erreur fréquente. Il est primordial d’adapter la taille de l’image à son affichage réel sur la page. Pour cela il faut utiliser l’attribut srcset
pour afficher différentes versions selon les écrans. Il est également recommandé de définir systématiquement les attributs width
et height
pour améliorer le score CLS (Cumulative Layout Shift).
5. Optimiser les balises ALT pour le référencement
Les balises ALT
jouent un double rôle : elles permettent l’accessibilité aux personnes malvoyantes et aident Google à comprendre le contenu visuel.
Bonnes pratiques :
- Décrire précisément ce que l’image représente
- Éviter les descriptions vagues ou les répétitions de mots-clés
- Ne pas utiliser cette balise pour « bourrer » du SEO
💡 À noter : la balise ALT
est différente de la balise TITLE
, qui apparaît au survol.
6. Techniques avancées pour booster la performance web
Pour aller plus loin dans l’optimisation :
- Activez le Lazy Loading avec
loading="lazy"
sur vos balises - Servez vos images depuis un CDN (Content Delivery Network) comme Cloudflare ou ImageKit
- Utilisez des solutions comme Cloudinary ou ImageEngine pour automatiser la transformation et la compression en temps réel
- Vérifiez régulièrement vos performances avec Google PageSpeed Insights ou Lighthouse
Conclusion
L’optimisation des images est une action simple mais puissante pour améliorer :
- Le référencement naturel de votre site
- Le confort de navigation sur desktop et mobile
- Les Core Web Vitals définis par Google
👉 Pour aller plus loin, consultez notre page dédiée à l’optimisation des Core Web Vitals.
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